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Julio Mangas, Jaime Alvar (éds), Homenaje a José Maria Blázquez. Vol. II, (Série Arys, Antigiiedad : Religiones y Sociedades, 2)

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Julio MANGAS, Jaime Alvar (éds), Homenaje a José Maria Blâzquez. Vol. II, (Série Arys, Antigiiedad : Religiones y Sociedades, 2), Ediciones Clasicas, Madrid, 1994. Un volume de 15,5 x 21,5 cm, broché et pellicule, 519 p. et 164 fig. ISBN 84-7882-120-1.

Ce volume en hommage au Prof. José Maria Blâzquez est intitulé Vol. IL Nous n'avons pas eu connaissance d'un Vol. I. et l'on peut supposer qu'il était consacré à d'autres disciplines que l'archéologie et l'étude de l'Antiquité. L'ouvrage que nous recensons ici est composé d'une Tabula gratulatoria et de trente-deux contributions de longueur variable, parmi lesquelles vingt-huit sont en espagnol, trois en italien (E. Acquaro, P. Bernardini, L.I. Manfredi) et une en français (G. Nico- lini). Elles se succèdent par ordre alphabétique d'auteurs, mais nous les avons regroupées sous six rubriques d'après le thème principal étudié : phénicien, punique, ibérique orientalisant, hellénique et étrusque, celtibère et ibéro-romain.

Nous avons mis en tête la colonisation phénicienne qui intéresse plus particulièrement les lecteurs de Syria. On peut y rattacher trois contributions.

M.J. Almagro Gorbea étudie les "influences égyptiennes dans l'iconographie religieuse phénico-punique de la péninsule Ibérique". Il passe en revue les figurines, les amulettes, les scarabées, les bijoux et les vases eu albâtre. À partir de quatre sites principaux (Cadix, Almunecar, Villaricos et Ibiza), il retrace l'évolution de l'impact égyptisant :

- VHe-VIe siècle av. J.-C, influence plus directe et plus forte ;

- Ve siècle av. J.-C, baisse en nombre et en qualité des objets ;

- IVe siècle av. J.-C, influence ne se maintenant que dans les scarabées et les amulettes sous une forme abâtardie. L'auteur souligne le caractère prophylactique et guérisseur (Horus, Harpocrate, Bès), le rôle d'Isis et le syncrétisme entre divinités égyptiennes et phéniciennes.

P. Bernardini retrace les "origines de la présence phénicienne en Sardaigne et en Espagne". Il en situe le début entre 770 et 760 av. J.-C. dans la péninsule (Cadix, Marro de Mezquitilla) et entre 750 et 740 av. J.-C en Sardaigne (Sulci). La colonisation phénicienne en Espagne serait liée à l'exploitation des mines d'argent et précéderait l'établissement d'escales en Lybie, Sicile et Sardaigne. Dans cette dernière île, Nora aurait été fondée par des colons venus de Tartessos en Andalousie ; la stèle de Nora, qui émanerait de Phéniciens d'origine chypriote (établissement de type militaire et dédicace au dieu agraire Pumay), daterait non pas du IXe mais du VIIIe siècle av. J.-C. Ce sont les Phéniciens qui ont importé les plus anciens vases grecs attiques et protocorinthiens fin VIIIe-début VIIe siècle av. J.-C (Sulci). Malgré le rôle commercial de Chypre, associée à Eubée (Amathonte, Xe siècle av. J.-C. ; Kition, IXe siècle av. J.- C), l'origine de la colonisation phénicienne reste Tyr. Les Phéniciens sont séparés des indigènes à Marro de Mezquitilla, Sulci et Monte Sirai, mais ils cohabitent avec eux à Tharros et à Bithia; la présence de tophets en Sardaigne et à Carthage correspond à une implantation territoriale phénicienne, qui ne s'est pas produite en Espagne.

M.C. Marin Caballos présente une étude détaillée sur le "rôle économico-politique du temple phénicien". À partir du rôle économique des temples orientaux du IIe millénaire en relation étroite avec le palais royal (Ebla, Alalakh, Ugarit, Emar), elle pense qu'après la crise du XIIe siècle av. J.-C. le système économico-commercial fondé sur le temple et contrôlé par le pouvoir royal s'est maintenu en Phénicie aux Xe-VIIIe siècle av. J.-C (Hiram I de Tyr, Salomon à Jérusalem, fondation de Auza en Lybie par Ittobaal de Tyr au IXe siècle av. J.-C, gouvernorat de Chypre au VIIIe siècle av. J.-C. par un "serviteur de Hiram, roi des Sidoniens"). Les activités commerciales privées ne se développent qu'à partir du VIIIe siècle av. J.-C. Le temple de Melqart à Tyr joue un rôle primordial dans les colonies fondées par cette ville : culte de Melqart à Gadir (Cadix), Thasos, Lixus. Le culte d'Astarté, peut-être lié à la colonisation de Sidon, dominant à Kition, Cythère, Tas Silg. À Nora,

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